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Les fenêtres sur les bleus

2024 -

Bleu Klein - bleu majorelle

Un registre plus franc, plus épuré, plus minimaliste et avec plus de caractère

Dans la continuité de ses travaux issus de sa première série Les Révélations, dont le courant principal est celui de l’expressionnisme abstrait, Anaïs LF se dirige vers la mouvance Colorfield. Elle s’exprime dans cette série à travers des aplats de couleurs vives.

En même temps qu'elle poursuit sa série sur les vagues outrenoires, à travers laquelle elle explore la luminosité du noir, elle explore le bleu. D’abord, le bleu Majorelle, puis le bleu Klein. On ne peint jamais vraiment du Majorelle ou du Klein, d’ailleurs…

Inspirations

Musiques et lieux associées

Billie Holiday, Louis Amstrong, Joséphine Baker, Marseille, Les Montagnes de l'Atlas (Maroc)

Artistes

Pierre Soulages, Jacques Majorelle,

Lieux associés

L'espoir, l'énergie

Un bleu qui fait renaître

Ces pigments sont si difficiles à imiter. Si elle recherche sa tonalité avec des mélanges d’autres pigments, elle n’arrive jamais vraiment à la même clarté ; si elle désire la clarté, il faut sacrifier la saturation. En passant quelques jours à Marseille, elle devient indéniablement attirée par l’électricité du bleu, à côté du noir. Le blanc, le noir et le bleu se contrastent. Pendant longtemps, on lui a demandé de peindre du bleu. Jusque-là, elle n’avait peint que l'œuvre “Pacification”, aux tonalités bleues et dorées.

 

Mais dans un registre plus franc, plus épuré, plus minimaliste et avec plus de caractère également, ce bleu parcourt l’ensemble de cette série. Il rend vivant. Il est en ce sens, la première couleur qu'elle peint à nouveau après la série outrenoire. Il fait renaître. Il redonne de l’espoir.

Elle ne peint pas le noir pour le noir, mais pour les contrastes. À côté du noir, le blanc ou encore le bleu deviennent plus blancs et plus bleus.

Bleu Klein - bleu majorelle

Inspiration des vagues outrenoires, Anaïs LF

Processus créatif : des premières couches lisses et brillantes, puis des sillons profonds et des entrelacs complexes.

Comme Jacques Majorelle, "la poussière joue un rôle majeur dans ses tableaux.

Dans cette série, elle multiplie de nouvelles techniques. Après la manipulation des pinceaux dans sa série Le Chemin, Les Vagues, elle maîtrise dès lors de nouveaux matériaux. Elle a recours notamment aux gros rouleaux de scotch. Elle alterne entre plusieurs types de pinceaux : des plats, des ronds, des larges, des plus fins pour les rebords. Elle utilise souvent, notamment au centre des tableaux, des couteaux qui lui permettent de faire glisser la peinture sur la toile. Ce qui est saisissant et réconfortant dans ces techniques, c’est la manière dont elle applique de grosses couches de peintures qu'elle étire très peu, et qu'elle appuie légèrement avec un couteau pour qu’elles s’étalent à peine. Les couches de bleu sont souvent très épaisses, tandis que le noir est presque toujours étiré. En effet, les zones noires sont lisses, s’intègrent dans la toile pour laisser percevoir l’alternance du coton de la toile et de la peinture noire. Toujours avec de la peinture acrylique, ces zones de peinture noire donnent presque l’impression de zones peintes à l’encre noire.

Quelques oeuvres composant cette série

Peinture majorelle

No name

60 x 80 cm

2024

Décoration majorelle

No name

110 x 75 cm

2019

Décoration majorelle klein

golden hours

110 x 75 cm

2022

Décoration majorelle klein

gratitude

70 x 80 cm

2022

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