About

Anaïs LF développe une pratique picturale abstraite, intuitive et émotionnelle, centrée sur la liberté.
Peignant principalement à l’acrylique sur toile, souvent sans pinceaux, elle privilégie une relation organique à la matière, où l’eau joue un rôle essentiel. Sa démarche, née d’un besoin de résilience et de sens, mêle mémoire affective, spiritualité et ouverture symbolique. Son travail est traversé par des thématiques profondes telles que l’identité, le deuil, ou la liberté, sans jamais imposer de récit.
Chaque œuvre devient un espace d’émotion pure, un dialogue silencieux avec l'autre.
Biographie
Parcours académique et engagements sociétaux
Anaïs Lebreton, née en 1997 à Granville (Normandie, France), est une artiste émergente dont les œuvres sont déjà collectionnées dans dix-huit pays. Avant d’embrasser pleinement la voie artistique et professionnelle, elle s’investit dans un parcours universitaire riche (double master de recherche), orienté vers la recherche en sciences de l’information et de la communication, puis en sociolinguistique. Ses recherches explorent les questions d’égalité, de diversité en politique, de masculinités et de rapports à l’identité et aux rencontres amoureuses à l’ère du numérique.

Granville, Normandie
Ses travaux les plus significatifs interrogent les mutations des relations amoureuses à l’ère du numérique, en particulier la notion de “liberté”, souvent galvaudée, dont elle met au jour la polysémie et les réappropriations dans nos récits contemporains.
Anaïs n’évoque jamais son parcours de manière frontale. Sa démarche artistique ne procède ni d’un récit personnel isolé, ni d’une volonté d’explication linéaire. Elle considère que toute chose est enchâssée dans des systèmes plus vastes : affectifs, sociaux, symboliques. Rien n’est dissociable, rien n’est autonome. C’est dans cette complexité relationnelle que son travail s’inscrit.
Genèse d’une pratique artistique

Autodidacte, c'est en 2018, qu’Anaïs commence à peindre. Dès l’enfance, l’artiste apprend le dessin. Très tôt, elle explore le collage, la couture, le mouvement, la composition. La danse classique structure son rapport au corps, à l’espace, à la discipline du geste. Ces pratiques croisées ont nourri une sensibilité plastique qui s’est déployée hors des cadres académiques, dans une recherche autonome, patiente, profondément incarnée.
La peinture abstraite n’était pas un projet : c’était une nécessité. La peinture surgit dans des moments de rupture. Une période teintée de souffrances, de désarroi, de pertes de repères, de vide, de départs et d’absence.
Une vraie perte de contrôle, sur le sens, les valeurs, le rapport à l’amour. En même temps, elle entre dans un rapport plus sensible et spirituel à l’existence, loin des grilles analytiques des sciences humaines. Avec une approche plus sensible, plus spirituelle de la vie, des rencontres. Les premières séries, Les révélations puis Les vagues, le chemin, témoignent de cette bascule vers une sensibilité ancrée dans les symboliques, le chemin, l’introspection....
L’eau comme matrice sensible : ancrage, matière et inspiration
Née à Granville, en Normandie, son rapport à la mer est profond, presque vital : l’eau lui procure une forme de régulation émotionnelle. Cette proximité imprègne son travail artistique, non seulement dans ses séries explicitement dédiées aux vagues, mais aussi dans ses techniques : dès ses premières œuvres, la fluidification de l’acrylique évoque le mouvement de l’eau, sa capacité à révéler des transparences, des opacités, des accidents. L’eau devient ainsi une alliée dans l’expérimentation de la matière, un vecteur de contrastes. Marseille, autre lieu charnière dans son parcours, l’inspire elle aussi par son singulière — en témoigne la série consacrée aux fenêtres bleues.

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